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La microkinésithérapie

Il y a une vingtaine d’années, deux kinésithérapeutes lorrains, se sont lancés dans la mise au point d’une nouvelles méthode : la microkinésithérapie.

La base du raisonnement trouve ses sources dans l’étude de l’embryologie qui permet de comprendre un bon nombre de réactions de par le lien tissulaire qui existe entre un organe, une vertèbre et des muscles. Par exemple le muscle cardiaque, les vertèbres C5-C6 et certains muscles du cou et du membre supérieur.

Le corps humain, comme tout organisme vivant, est conçu pour s’adapter, se défendre et s’autocorriger en cas d’agressions traumatiques, émotionnelles, toxiques, virales, microbiennes ou d’environnement.

L’environnement peut devenir hostile dans certains cas et atteindre des limites qui font que le corps ne peut plus s’adapter à ses modifications.

Lorsque l’agression est supérieure aux possibilités de défense de l’organisme, la vitalité du tissu corporel concerné est alors altérée. Il y a « mémorisation » de l’agression et la modification de la vitalité tissulaire peut faire apparaître différentes manifestations locales ou à distance.

Par une palpation très fine, et une méthode de travail rigoureuse, le thérapeute va ré-informer les mécanismes d’autocorrection, afin de les stimuler à résoudre les problèmes posés par les agressions de l’environnement et qui auraient altérés les fonctions vitales de base.

La microkinésithérapie a pour but de pacifier corps et mémoire.

Définition & présentation

Le corps humain, comme tout organisme vivant, est conçu pour s’adapter, se défendre et s’auto-corriger en cas d’agressions traumatiques, émotionnelles, toxiques, virales, microbiennes ou d’environnement. Lorsque l’agression est supérieure aux possibilités de défense de l’organisme, la vitalité du tissu corporel concerné va être altérée. Il y a “mémorisation” de l’agression. La modification de la vitalité tissulaire peut faire apparaitre différentes manifestations locales ou à distance.

La microkinésithérapie va chercher par une technique micropalpatoire manuelle spécifique les traces laissées par ces agressions dans les différents tissus de l’organisme. Son action consiste à effectuer manuellement des actes stimulant les mécanismes d’autocorrection afin d’éviter la dégradation des tissus et d’ en rétablir leurs fonctions. Les mains du praticien mobilisent et stimulent les différents tissus en fonction du type d’agression

Cette technique est applicable à tous les âges de la vie, dans un but thérapeutique ou non.

Mots clefs:

  • agression : évènement de source extérieure, de toute origine possible venant perturber l’individu.
  • vitalité tissulaire : capacité d’un tissu de manifester de façon palpable son état normal de fonctionnement.
  • micropalpation : interrogation faite à deux mains sur un tissu vivant permettant de contrôler l’intégrité de sa vitalité.

Déroulement d’une séance

La durée est en moyenne de 30 à 45 minutes.

Après avoir signalé les motifs de sa consultation, la personne va s’allonger sur la table de consultation, le plus souvent en restant habillée. Les rythmes vitaux sont plus faciles à percevoir à travers un vêtement léger. Le thérapeute n’est pas « distrait » par d’autres perceptions et la personne se sent plus à l’aise.

La première partie du travail est une recherche micropalpatoire permettant de retrouver l’étiologie responsable du désordre observé, c’est la mise en évidence descicatrices pathogènes.

La seconde partie consiste à rechercher lesymptôme qui en découle. Concrètement, le thérapeute garde dans une main la cause (la cicatrice) et recherche avec l’autre main la conséquence (le symptôme) en parcourant la ligne médiane du corps à la recherche de l’étage affecté. Une fois l’étage défini, il recherche, par une palpation transversale de cet étage, le tissu atteint qui permet de retrouver le symptôme et sa localisation dans le corps qui se manifeste par une restriction entre le tissu atteint dans l’étage et l’organe affecté.

A ce moment-là, il est possible de donner approximativement la date à laquelle l’événement s’est installé en sollicitant palpatoirement une réponse de l’organe à une date définie par le thérapeute. L’organisme du patient réagit à cette date et la restriction est perçue comme amplifiée par les mains du thérapeute. Bien que l’élément permettant de comprendre totalement ce phénomène soit encore non expliqué, la datation du traumatisme est une information intéressante à recueillir car elle permet au patient de mieux situer l’origine du désordre. Comprendre les causes passées des douleurs présentes, c’est aussi faire de la prévention.

Une fois identifiée et localisée, la cicatrice est stimulée ce qui va déclencher les processus d’auto guérison, de façon quasiment instantanée. C’est un dialogue en direct avec la mémoire tissulaire de la personne, effectué par voie palpatoire, sans autre support. Le mécanisme d’auto-correction est obtenu de cette manière, aussi bien sur des adultes que sur des bébés ou des animaux.

Après la séance

Les désordres importants, qui n’ont pas pu être gérés en temps utiles et qui sont en rapport avec le motif de consultation, ont été retrouvés et réveillés, présentés à nouveau par le thérapeute. Après la séance, l’organisme commence à les évacuer en déclenchant un mécanisme d’élimination. La personne, bien souvent, va se sentir fatiguée pendant 48 heures. Pendant ces deux jours, des douleurs ou des émotions liées aux cicatrices pathogènes libérées peuvent remonter à la « surface ». On conseille aux personnes de bien s’hydrater et de ne pas faire d’efforts inutiles afin de faciliter cette élimination.

Nombre de séances nécessaires

Une deuxième séance peut être envisagée quelques semaines plus tard, si la première n’a pas suffi, ou dans un délai plus court si le problème est aigu. Trois séances pour un même symptôme sont un maximum, au-delà le thérapeute doit avoir l’honnêteté de réorienter la personne en sachant, soit qu’il n’est pas parvenu à retrouver l’étiologie responsable, soit que la pathologie est parvenue à un stade de non récupération. Deux ou trois séances annuelles peuvent également être envisagées pour entretenir un bon état de santé. Enfin, certaines pathologies évolutives peuvent nécessiter des séances régulières.

Qualité des praticiens

Les praticiens, qui figurent sur la liste publiée sur ce site, sont des professionnels de santé kinésithérapeutes diplômés d’état. Quelques médecins se sont également formés à cette technique et l’exerce.

Ces praticiens ont suivi la formation proposée par le Centre de Formation à la Microkinésithérapie(CFM) qui nomme les enseignants et les moniteurs aptes à assurer cette formation.

A la fin de leur formation, les stagiaires peuvent se présenter à un certificat de compétence en effectuant plusieurs soins contrôlés par les fondateurs de la technique.

Par ailleurs, ces microkinésithérapeutes s’engagent à respecter un code d’exercice.

Il se peut que la personne, qui vous soigne, déclare faire de la microkinésithérapie sans figurer sur cette liste.

Parfois, ce praticien est tout à fait compétent mais il ne désire tout simplement pas figurer sur la liste ou respecter le code d’exercice.

Parfois, il n’a pas terminé sa formation, ne s’est pas présenté au certificat de compétence ou même n’a suivi aucune formation.

Nous ne pouvons pas, de ce fait, vous le recommander.

Tarifs des séances

La Sécurité Sociale n’a pas inscrit, à ce jour, la microkinésithérapie sur la liste des actes conventionnés pris en charge par la caisse maladie.

De ce fait, le praticien ne peut pas vous établir de feuille de maladie. Par contre, il vous établira une note d’honoraire. Les tarifs appliqués sont dispensés de T.V.A. Les prix sont libres et fixés par le praticien lui-même qui s’engage à les établir avec « tact et mesure ». Ils sont affichés dans la salle d’attente et peuvent être demandé par téléphone.

Certaines mutuelles prennent en charge ces séances sous la rubrique des techniques complémentaires, comme l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la chiropractie, etc…. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre mutuelle. Plus nombreux vous serez à le demander, plus vite vous obtiendrez satisfaction !

Enfin, nous vous rappelons qu’en microkinésithérapie, il n’y a pas lieu de multiplier les séances. En général, une séance suffit pour obtenir l’essentiel du résultat.

Une deuxième séance peut être décidée d’un commun accord pour vérifier et compléter si besoin la première séance.

Au-delà, les séances ne servent plus à rien puisque le thérapeute n’a pas retrouvé la trace laissée dans l’organisme par l’événement responsable des symptômes. Il lui faut de nouveaux champs d’investigation, c’est pourquoi la technique est en continuelle évolution.

Par contre, il est tout à fait recommandable d’effectuer, à titre préventif, une séance d’entretien une fois par an.

Contact

Marianne Vanden Broeck

T : 02 428 41 43
M : 0475 61 66 35